Les Litanies de Rê chez Ramsès II en Abydos
En dehors de la tombe KV 17, nous avons la chance d'avoir une version pariétale dans le temple de
Ramsès II en Abydos. Il s'agit de la chapelle G, donnant sur le portique.
Plan de l'étude
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Pour Mariette:
"§162. — La décoration de l'intérieur est assez conservée pour qu'on puisse voir encore que la chambre G
était consacrée à l'exaltation du roi fondateur"
§ 163. — Il n'est pas une seule chambre du temple où la décoration des murs descende jusqu'au dallage.
Entre le dallage et le bas des tableaux règne partout une bande vide de toute décoration, d'environ 8o centimètres
de hauteur. La chambre G fait seule exception à cette règle.
§ 174 ... Sur la question de l'exception faite en faveur de la chambre G, nous n'avons que des doutes à émettre. La
«Litanie» est-elle le complément d'une partie de la décoration de la chambre aujourd'hui perdu, complément
que, faute de place, on aurait fait graver sur le soubassement? Rappelons-nous que, dans la chambre G, les
soixante-quatorze figures qui représentent les soixante-quatorze manifestations de Râ sont au ras du sol;
aurait-on pris les prescriptions du titre à la lettre, et a-t-on choisi le soubassement pour que les soixante-quatorze
figures posassent effectivement sur le dallage de la chambre? Il est difficile de répondre à ces questions.
Quant à savoir pourquoi, dans un temple dont la décoration devait être tout entière religieuse, on trouve un
soubassement où l'élément funéraire domine, on en aura l'explication si l'on se rappelle que la chambre est
consacrée à l'exaltation du roi fondateur. Ramsès, comme les six autres rois qu'il associe à son triomphe prend rang, à l'occasion de son accession au trône, parmi les soixante-quatorze personnifications de Râ; mort
on vivant, il devient l'une d'elles. |
Les Litanies sont inscrites dans la partie inférieure de cette chapelle, sous les traits rouge. La publication qui sert de base
à toute étude est celle d'Auguste Mariette, 'Abydos. descriptions des fouilles', tome 2, 1870.
A remarquer que cette édition présente un gros inconvéniant, les planches 14 à 17 relatives à ces litanies sont inversées.
Pour Mariette on a une orientation de cette chapelle, le fond serait donc ainsi à l'ouest, ce qui pourrait correspondre à l'orientation
symbolique du temple égyptien, le saint des saints serait orienté vers l'ouest.
L'axe du temple est géographiquement orienté SO-NE.
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C'est une représentation qui est équivalente à celle des tombeaux, c'est le 2ème tableau du frontispice
introductif des Litanies.
Ci-contre une vue de la vignette du tombeau de Ramsès II, à l'entrée gauche de la KV 7, ce qui peut servir de comparaison avec
le même ouverain
Pour Hornung ce serait une ' illustration qui apparaît à partir de Séthi Ier est 1’« image de titre », placée entre le titre
du livre et la grande litanie et présentant un caractère programmatique. Cette image réunit le scarabée et le
dieu à tête de bélier dans le disque, face auquel reculent les forces hostiles, représentées de part et d’autre
sous des formes animales (serpent et antilope en haut, crocodile et antilope en bas). Dans une nouvelle
interprétation, J.C. Darnell propose d’y voir des animaux envoyés par le dieu-soleil contre ses ennemis, c’est-à-dire des auxiliaires'.
Ref Hornung Erik - Les Textes De L'Au-Delà, Dans L'Egypte Ancienne (2007).p. 161
Il explique:"
La faible hauteur de la bande illustrée a obligé le dessinateur du temple de Ramsès II à Abydos à regrouper les trois registres de l'image
titre dans un seul registre. Il a résolu la tâche très intelligemment en plaçant le disque solaire rouge avec un scarabée et un dieu à
tête de bélier au milieu du mur du fond de la pièce, juste en face de la personne entrant, et en laissant les animaux hostiles s'en
éloigner des deux côtés. : serpent et antilope à gauche, à droite Crocodile et antilope, dont la mèche brûlante conserve encore des
traces de peinture rouge (voir Mariette, Abydos II pl.14 et 16, mais inversé).
Ref Hornung Erik , Brodbeck Andreas - Das Buch Der Anbetung Des Re Im Westen (Sonnenlitanei); Nach Den Versionen Des Neuen
Reiches. Teil II. Übersetzung Und Kommentar (1977), p.29 |
La vignette divisé en trois parties dans les tombaux, alors qu’en Abydos nous n’avons qu’une seule
composition. On a, au centre, trois aspects du Soleil, sous forme d’un scarabée, d’un disque solaire (rouge) et d’une divinité à tête de bélier.
Dans les disque rouge figurant le soleil, on a le scarabée est à gauche, qui évoque la notion de
devenir, et à droite la divinité criocéphale.
Pour Isabelle Franco: La vignette d'introduction de ce texte (=litanies) est divisé en trois parties. Au centre se trouvent deux
évocations du soleil sous l'aspect d'un homme à tête de bélier et d'un scarabée. Le premier évoque l'astre au cours de son
périple nocturne. Il s'agit de l'entité composite qui exprime la fusion entre les bas de Re et Osiris. Quant au scarabée Khépri,
il incarne le concept général de devenir. Dans ce contexte, il matérialise le passage de l'état visible et actif
de l'astre du jour, reproduisant l'acte divin fondateur du cosmos. Lorsque Atoum, le démiurge, tira l'univers du chaos, il prit l'aspect
de Rê, le soleil, dont le rayonnement chassa pour la première fois les ténèbres primordiales. dans les deux cas le créateur passe d'un état
inerte à un état actif.
Dans les deux autres registres de la vignette des Litanies de Rê figurent un serpent et un crocodile, images associées aux
puissances occultes présentes dans le sol et les eaux. S'écartant du centre de l'image investie de la puissance solaire,
ils paraissent repoussés par l'astre dieu.Deux têtes de bubales marquent la frontière entre le monde réel et l'au-delà.
Ref; Catalogue de l'exposition à l'Institut de monde arabe, 15-10-2004 à 10-04-2005, intitulé Pharaon,
p.264.
Nous avons bien le motif central de l'union du ba de Rê
On retrouve bien le crocodile, qui regarde vers la droite, donc en direction des avatars liés impairs liés à Rê.
Le serpent regarde vers la gauche, en direction des avatars liés à Osiris; et on retrouve nos
deux têtes de bubale.
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Derrière le roi agenouillé on a une donation de Khépri au roi
En dessous figure le roi debout présente la Maât aux figures, dont la première est justement
celle de Khépri , dont le nom est écrit juste au-dessus.
En rouge passage paroi ouest / paroi sud.
Mariette a oublié les textes devant le roi agenouillée !
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On a trois registres, celui du haut nous donne le texte tronquée de la 2ème Litanie
Texte de ce bandeau à droite selon le relevé de A.Mariette:
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Ces figures correspondent bien à la répartition définie par Erik Hornung et
correspondant au côté droit, entrée de la tombe KV17.
Paroi gauche, sud:
Ces figures correspondent bien à la répartition définie par Erik Hornung et
correspondant au côté gauche de l'entrée de la tombe KV17.
La première figure de cette série a été insérée avec l'adoration du roi agenouillé;
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Tableaux proposés par Mariette
Les ancêtres royaux
Intégrations royales dans la sucession des figures / avatars sur la fin du déroulé.
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A droite nous trouvons les mentions de Ramsès Ier (Menpehtyrê), de la reine Touy, de Séthy ier (Men-Maât-Rê).
A gauche on peut lire Amenhotep ier (Djeserkarê Amenhotep) et Ahmès-Néfertary, etun goupe mystérieux
Dans Emanuele M. Ciampini Deities Processing. Elaborations of the Divine ‘Classifiers’ from the
New Kingdom Tradition to the Late Theban Ritual: the case of the
solar manifestations in the Litany of Re,
page 3.note 9: "La correspondance entre les manifestations divines et le roi est un thème de la doctrine ramesside, et semble présider
à certains fondements monumentaux, comme les statues de Ramsès II dans la première cour de Louxor:
Ciampini, dans : Mori, Studies M. Liverani (à paraître)";
.
et la note 11:
"We mention here the version of the Litany of Re in the temple of Abydos (Ramesses II), where the list of
the solar manifestations is overcome by an invocation from the same composition, mentioning the ba of the
Sun god that flights in the Netherworld (first section) and the role of the king as alter ego of Re and Osiris
(second section): MARIETTE, Abydos II, pll. 14-15 + 16-17 = HORNUNG, Buch der Anbetung des Re I, 85-93
+ 107-114."
Page 13, Erik Hornung explique:
La disposition verticale de l'image du titre dans les tombes est convertie en une disposition horizontale -
les quatre animaux s'éloignent du disque solaire au milieu vers les deux côtés, encadrés par une version abrégée du titre et
le roi en prière. Les personnages sont répartis selon les deux rangées familières sur les deux longs murs de la pièce,
mais commencent sur le mur du fond. Sur le mur de gauche (sud) se trouvent les figures de l'appel 1 et suivants,
avec les parents et le grand-père de Ramsès II à la fin et un texte au-dessus qui correspond au texte du plafond des tombeaux royaux (pp. 104 - 111).
Sur le mur de droite (nord) se trouve l'autre rangée de personnages (Call 2 ff.), avec les ancêtres de la 18e dynastie
(Ahmose, Ahmes-Nefertari, Amenhotep I) à la fin et un morceau de texte au-dessus qui se trouve dans les autres versions suivent directement
la « grande » litanie
Les noms des personnages sont élargis pour inclure des appels qui leur demandent de faire de bonnes actions pour le roi – une étape importante pour
donner à ces personnages leur indépendance.
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De poursuivre: "Dans la tombe de Thoutmosis, on peut probablement supposer un lien entre les figures du roi et des membres féminins de sa
famille d'un côté du pilier avec les figures de la litanie du côté opposé. Ramsès II a clairement élargi la série de figures de son temple
d'Abydos pour inclure des images d'« ancêtres » royaux. A la fin des deux moitiés se trouvent trois « figures divines » décalées : à la fin
de la première moitié, Seti I, Tuja et Ramsès I, c'est-à-dire les parents et le grand-père de Ramsès II, et à la fin de la seconde moitié
Ahmose, Ahmes -Néfertari et Amenhotep Ier, c'est-à-dire les fondateurs du Nouvel Empire, par qui Ahmose était de toute façon particulièrement
vénéré à Abydos. Comme pour Useramun, ces figures supplémentaires sont iconographiquement tout à fait similaires aux figures « normales »
de la litanie et ne se distinguent pas d'elles ; Dans certains cas, l'orthographe de leurs noms, sans cartouche royale, est clairement modifiée
afin de distinguer les rois et reines terrestres (Tuja était encore en vie au moment de l'exécution !) et leur forme déifiée dans l'au-delà.
Pour les textes:
et
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Les parois nord et est
Ces parois sont très intéressantes car elles son bien en relation avec les Litanies chez Ramsès II.
Le trait vertical en bleu matérialise le coin des 2 parois, coin traduit par des zones achurées chez Mariette, à droite on a la face sud, et
à gauche la face est.
Nous avons donc 4 zones:
1 - La fin du texte sur l'identification avec les suivants.
2 - Le texte reprenant une partie de la 6ème litanie en relation avec les gardiens.
3 - La représentaion et le texte relatif à la déesse Pélican.
4 _ Le génies gardiens couteliers.
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La déesse Pélican
La déesse Pélican se lit à la 6 ème litanie, qui dit qu'elle " s’avance en appelant, elle appelle ces gardiens
qui surveillent leurs portes."
L’image de la déesse pélican, avec son discour, se trouvait dans le temple de Ramsès II à Abydos, et bien sur dans
les Litanies de Rê dans les tombeaux royaux, mais aussi une image que l'on retrouve les salles VI de Padiamenopé et R 48 de Montouemhat.
La déeese s'écrivait Hnt (comme dans l'introduction au LdM 147), son discourt au LdM 147 et la formule d’invocation aux gardiens
des porches sbA, fait suite ?(ressortant) de la Litanie de Rê.
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Référence pour la déesse pélican : LGG V , p 158; pour Dwit ce serait un probable épithète
de la déesse), voir le LGG VII, p 612 .
Pour le texte qui comporte une invocation adressée à la déesse aux gardiens de l’Au-delà afin qu’ils ouvrent leurs portes au défunt sans
l’enfermer, et qui sert d’introduction à la formule du LdM 147: cf.Gestermann, Teotino, Wagner, « Die Grabanlage des Monhemhet (TT34) »,
vol 2, p 625-627. L’image de la déesse accompagnée d’une invocation abrégée aux gardiens des portes est également associée à la formule
LdM 144 (vignettes) dans le temple de Ramsès II à Abydos (salle G). D’ailleurs, tout comme chez Padiamenopé et Montouemhat, dans le temple
de Ramsès II, au-dessus de l’image de la déesse et des vignettes du LdL 144, figure un bandeau de couronnement horizontal avec la
formule d’invocation aux gardiens des porches, extraite de la Litanie du Soleil cf. Mariette, Abydos II, p 21, pl 15, aussi
"Abdelrahiem , chapter 144 of the book of the dead". |
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Note 211 : les textes sont inscrits à l’est/droite et à l’ouest/gauche de la niche aménagée au centre de la paroi. Le premier texte,
gravé sur 11 colonnes à partir de l’extrémité est de la paroi, est un extrait de la Litanie du soleil: la 1ère partie est prononcée par
la déesse pélican qui s’adresse aux gardiens des porches pour qu’ils emmènent le défunt vers le lieu du jugement,
alors que la 2è partie est prononcée par le défunt qui s’adresse directement à la déesse afin qu’elle lui ouvre la Douat, cf.Hornung
"Das Buch der Anbetung » I, p 186-193; II, p 84-85). Une version abrégée de cette invocation figure aussi dans la salla VI de la tombe
de Padiamenopé, dans les deux bandeaux de couronnement horizontaux des parois ouest et est; ainsi que dans la salle R 48 de Montouemhat
et dans le temple de Ramsès II à Abydos (salle G) cf. Mariette, "Abydos II, p 21, pl15"; Abdelrahiem , "chapter 144 of the book of
the Dead".
S. Einaudi, "la Rhétorique des tombes monumentales tardives (25è – 26è dyn ) ", page 377 de
de conclure:"
la présence de l’extrait de la Litanie du Soleil, au-dessus de la formule LdM 144 et de l’image de la déesse pélican, avec son discours,
dans le temple de Ramsès II à Abydos, ainsi que dans les salles VI de Padiamenopé et R 48 de Montouemhat témoigne d’une probable connexion
entre les tombes de l’Assassif et le modèle décoratif employé à la 19è dynastie à Abydos, dans un contexte cultuel.
Conclusion selon Cannuyer:
De tout ce qui précède, je pense que l’on peut raisonnablement conclure que, dès l’AE, la déesse Nout, en tant que protectrice,
mère et élévatrice du défunt roi, est parfois assimilé à un pélican. Le large bec de celui-ci, dans lequel il transporte les poissons
pêchés vers son nid, son plumage blanc et lumineux, la sollicitude proverbiale de la femelle envers ses petits ont sans doute
été la cause de cette identification. Mais une certaine homophonie entre le nom de l’oiseau (Hénou) et celui de la déesse y a
peut être contribué. D’autant que Hnw.t, pélican, pouvait être rapproché de Hnw.t, dame-maîtresse, une des
épithètes de Nout.
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Le texte chez Séthy I, texte appartenant à la 6ème litanie:
Le Pélican dans les textes des pyramides, ces paragraphes correspondent au chapitre 254, qui selon R.O.Faulkner ("The Ancient Egyptian
Pyramid Texts, p. 65) à l'arrivée du roi au ciel, l'avènement du roi est annoncée:
Dans les Textes des sarcophages, on trouve le Pélican dans spell 484.
Paul Barguet, 'Textes Des Sarcophages Égyptiens Du Moyen Empire, 1986, page 251 dans son chapitre
"La Destinée du mort", donne comme traduction: "
Le pélican (51) est annoncé, le Resplendissant sort. Le chemin est dégagé pour moi; je suis quelqu'un qui connaît
son chemin qui est au fait de ses déplacements ....", et en note 51. 'Le mot est féminin en égyptien, le mot qui vient
ensuite, en parallèle, est soit féminin, soit masculin (on peut lire psDti "le Pélican", ou "le Resplendissant");
cf. TP §278b, où un troisième mot donne Wr "le Grand", les trois mots désigne le mort.
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Le texte au dessus des génies coutelier
A noter que dans ce texte on a une allusion aux portes, "Ô les gardiens, Ô les gardiens qui surveillent leurs portes".
Et ces gardiens sont représentés sous forme de 7 génies.
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Les 7 génies couteliers
Numérotation de droite à gauche.
Ils apparaissent dans le chapitre 144 du Livre des Morts . Ici ils sont réalisés dans l’ordre inverse du chapitre:
le plus près de la déesse est le 7ème, et plus on s’éloigne de la déesse plus on se rapproche du 1er génie.
En fait ils sont notés dans l’ordre inverse du chapitre 144 du Livre des Morts.
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Les 7 génies gardiens des portes, selon Paul Barguet "Le Livre des Morts des Anciens Egyptiens".
Première porte: « Face à l'envers, riche en formes » est'le nom du préposé à la première porte; « espion » est le nom de son gardien; « celui
qui gronde de la voix » est le nom du rapporteur qui s'y trouve.
Deuxième porte: « Celui qui bombe le torse » est le nonl du préposé à la deuxième Porte; « celui
qui fait tournoyer son visage » est le nom de son gardien; « le brûleur » est le nom du rapporteur qui s'y trouve
Troisième porte: « Celui qui mange les déjections de son anus » est le nom du préposé à la troisième porte; « celui au visage vigilant » est Ie
nom de son gardien; « le calomniateur » est le nom du rapporteur qui s'y trouve.
Quatrième porte: « Celui au visage repoussant, aboyer » est le nom du préposé à la quatrième porte;
« celui qui est vigilant par nature » est le nom de son gardien; « grosse tête, qui repousse
le furieux » est le nom du rapporteur qui s'y trouve.
Cinquième porte: « Celui qui vit de vers » est le nom du péréposé à la cinquième porte; « le brûlant
(?) » est le nom de son gardien; « tête d'hippopotame, impétueux d'attaque » est le nom du rapporteur qui s'y trouve.
Sixième porte : « Ik-en-ta, à la voix puissante » est le nom du préposé à la sixième porte; « celui
qui est changeant (?) de visage » est le nom de son gardien; « celui qui est tranchant de visage,
le préposé au lac » est le nom du rapporteur qui s'y trouve.
Septième porte : « Leur (plus) tranchant » est le nom du préposé à la séptième porte; « celui à la
voix forte » est le nom de son gardien; « celui qui rejette les méchants » est le nom du rapporteur
qui s'y trouve.
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Le chapitre 148 du Livre des Morts
Ramsès II offre un plateau chargé d’offrandes .
Les vaches sont représentées avec des cornes en forme de lyre et des pis ; le taureau a des cornes en forme de croissant et
des attributs masculins.
Derrière les bovidés, quatre divinités tiennent chacune une rame, un aviron de gouverne associé à un point cardinal.
Les 4 rames
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Dernière mise à jour : 11-01-2025
